Les terreurs nocturnes

Miss nous a fait 2 nuits avec ces fameux réveils qui nous traumatisent, nous parents...
Alors bon, ces deux jours là elle n'avait pas fait la sieste, mais peut être aussi que la proche naissance de bébé l'angoisse inconsciemment...
C'était très impressionnant, nous n'avons pas su la calmer la première fois ni la réconforter. Nos tentatives de câlins se concluaient par des coups reçus ou elle qui se tapait sur le sol!
La deuxième nuit, je l'ai laissé crié contre le sol, en lui parlant doucement et en lui disant que je serai là quand elle se sera calmée pour un câlin. Elle a voulu descendre et la fraîcheur du salon l'a calmée de suite.
Définition
Les terreurs nocturnes se produisent généralement en début de nuit, une à deux heures environ après l’endormissement de l’enfant, jamais au petit matin.Elles surviennent lors d'une période de sommeil profond. 5% des enfants sont touchés entre six mois et six ans et un pic se situe entre trois et quatre ans, le plus souvent des enfants agités ou très fatigués.Une terreur nocturne dure entre deux à trois minutes et une demi-heure.
Quand il y a une carence de sommeil, c'est le sommeil lent profond qui est récupéré en premier, d'où des terreurs nocturnes plus fréquentes.
Même si la première cause des terreurs nocturnes est un manque de sommeil (sieste coupée ou endormissement tardif le soir), il arrive parfois qu'un événement de sa vie vienne le perturber, que les enfants introvertis soient plus sujets aux terreurs nocturnes et une consultation avec un psychothérapeute sera la bienvenue.
Les cauchemars eux se produisent plus en fin de nuit ou en sommeil paradoxal, l'enfant s'en souvient et est réveillé.Ils obéissent à une élaboration mentale ou à une symbolisation.
Concrètement?
L'enfant crie, pleure à l’occasion, s’assoit dans son lit, regarde fixement, se débat parfois, transpire beaucoup, respire de façon saccadée et son cœur bat rapidement. Ces mouvements sont le produit d'un emballement de son système neurovégétatif.
En fait, il semble apeuré et ensuite, tout bonnement, il se couche et se rendort. Le lendemain, il ne se souvient de rien, car il n'était pas du tout réveillé durant cette crise.
Les spécialistes préfèrent donc parler "d'éveils partiels avec hurlements".
Conseils pendant la crise
-Ne pas le toucher car il risque de se débattre, de se blesser(et vous blesser) et surtout de se sentir agressé dans son "rêve".
-Parler à l’enfant doucement et lentement, lui caresser le bras ou le front (s'il ne vous repousse pas), sans toutefois le réveiller; cela peut l’aider à réintégrer un sommeil paisible.
-Lui chanter une berceuse, celle qu’il avait l’habitude d’entendre lorsqu’il était petit.
-Le plus souvent, l’enfant ne semble pas réagir à la présence d’une autre personne. La meilleure attitude est d’attendre la fin de l’épisode en s’assurant que l’enfant ne se blesse pas.
-Lui donner un biberon pour qu’il plonge dans une phase de sommeil plus profond
-L'emmener dans une autre pièce pour faire varier la température et le ramener dans une phase de sommeil plus léger mais cela risque de le réveiller.
-Allumer une veilleuse pour qu'il retrouve ses repères mais cela risque aussi de le réveiller.
-Ne pas lui poser de questions sur sa crise(dont il ne se souvient pas) pour ne pas provoquer plus de terreurs.
-Et bien évidemment, ne pas oublier un temps calme pour le rituel du coucher avec un bain, des chansons, des histoires et des câlins.
